Merci à tous pour vos encouragements.
Jean-Louis, des martin-pêcheurs il y en a partout en France (même en bord de mer). Il suffit de les repérer (c'est souvent leur cri qui trahit leur présence) et de trouver un spot stratégique. Pour ma part j'ai trouvé un petit paradis : un bras mort d'une dizaine de mètres de large que 2 couples parcourent régulièrement. Et sur ce bras mort, il y a plein d'arbres et grosses branches couchées dans l'eau. Un paradis pour le martin-pêcheur ! Le martin-pêcheur est aussi très territorial et il y a parfois des chamailleries en limite de territoire dès qu'un des oiseaux pêche un poisson.
Après, un simple filet de camouflage tendu au bon endroit, de la patience et tôt ou tard on arrive à les approcher. Je suis toujours étonné de les voir se poser à parfois moins de 2 mètres de moi alors qu'un simple filet nous sépare.
Par contre, à courte distance (moins de 5-6 mètres), j'obtiens de meilleurs résultats avec une housse anti-bruit placée sur l'appareil-photo.
Lorsque j'affûte pour le martin-pêcheur, je vois passer de nombreuses espèces animales différentes (pas toujours photographiables car l'APN n'est maniable que pour un angle donné lorsque l'objectif passe à travers le filet) : corneilles, pigeons ramier, canards, geais des chênes, pic-vert, buses, ragondins, chevaliers guignettes, écureuils, hérons cendrés, ...etc. Je vois régulièrement un héron cendré se poser sur le tronc du chêne couché dans l'eau mais même sans bouger et en étant bien camouflé, il me repère toujours aussitôt ! Je n'ai jamais réussi à le photographier.
En tout cas, c'est impressionnant de voir toute cette vie dans un biotope aussi réduit.
Lolo.